L'instinct primaire de toute bureaucratie est l'auto-préservation. Normal dans les sociétés avec des institution fortes et équilibrées. L'auto-police et l'autodiscipline est un mirage dans une société comme la notre gangrenée par le centralisme, le dirigisme, le népotisme, l'affairisme, le corporatisme, la concussion et la corruption.
Une 2eme alternance est survenue le 23 Mars 2013 au Senegal en chevauchant le ras-le-bol général qui résultait des 12 années de la Wade-Calamity. De nouveaux espoirs, suscites par les promesse du candidat Macky Sall autour d'une gouvernance sobre vertueuse et mettant la patrie avant le parti, qui sont entrain d'etre contrarie par les actions d'une classe politico-affairiste qui ne comptent que sur l'opacité pour prospérer.
La décision de Aminata Tall, soutenu par Mademba Sock, Baïdy Agne, Mody Guiro, Woré Gana Seck et Amadou Kane (président de l'Oncav) d'empêcher l'instauration d'un code de transparence dans le règlement intérieur ainsi soustrayant la gestion du CESE du regard public est une décision infâme.
L'incrédulité n'est hypocrisie est éclipsé par le culot et l'hypocrisie. Cependant au regard des patronages dont les membres de cette cabale ont eu à bénéficier pour occuper ces "postes" aujourd'hui, les observateurs du milieu public sénégalais ne sont pas surpris. Car Aminata Tall doit son "existence" au président Macky Sall, Agne a son frère transhumant Abdourahim Agne, Mody Guiro a Madia Diop et Mademba Sock est en retraite mais reste toujours actif pour … sa part du gâteau.
